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La notion de choix et de sa responsabilité

Est une « articulation » intéressante à regarder :

« Ai-je le choix » est une question, à l’infini, se poser

Pour rentrer profondément dans l’intériorité,

Pour descendre encore afin d’arriver à son extrémité,

Et dire « ai-je choisi de croire que j’avais le choix en vérité ? »

Ce n’est pas une proposition vers une autre croyance basculer,

Comme celle du karma, où tout est considéré comme la destinée ;

Ni sous-entendre une quelconque forme de passivité,

Ou donner un droit de faire tout et n’importe quoi, en impunité.

Il s’agit vraiment en soi de clairement observer

Quel crédit est accordé à cette construction à laquelle on s’est identifié.

« Articulation » entre le « moi » personnage et l’Etreté,

Et c’est en cela que réside pour certains une forme de difficulté,

Car la résolution ne doit pas être un effet recherché.

Il s’agit encore d’accueillir Ce Qui est

Ou de laisser librement, sans jugement, son regard voguer

Sur les vagues d’un désir de voir les choses se modifier.

Quelques soient les exemples ou expériences présentés,

Voyez qu’en eux se positionne une invitation dédiée

A un voyage personnalisé, celui de votre intériorité.

Et au cours de ces derniers mois passés,

Un certain nombre de clés a été délivré,

Offrant ainsi un champ des possibles augmenté.

Comment « votre » curseur va alors se positionner,

Entre ceux qui affirment ne pas avoir de choix, en réalité,

Et ceux, au contraire, qui attestent en permanence l’opposé.

Dilemme chahutant, chamboulant dans la psyché

Aussi aspirer à retrouver un calme, une sérénité

Peut maintenant se vivre au sein de votre cœur sacré.

Qu’il en soit ainsi fait

Il a été souvent conseillé, dit et répété

Qu’il est important de ce « Moi » se désidentifier,

Afin que le personnage fictif, imaginé

Puisse s’ouvrir, faire un pas de côté.

Mais qu’en est-il en réalité, comment l’aborder

Comment fonctionne-t-il, de quoi est-il fait ?

Nous pensons être « Moi » de façon spontanée,

Réduit à cela, un « Moi » individuel et séparé,

Un « Moi » pouvant réfléchir, un libre arbitre posséder,

Faisant des choix et capable des actes poser.

Un « Moi » avec ou dans une corporalité,

Siège de ressentis, sensations, émotions, émergés.

Un « Moi » par son éducation, un milieu de vie conditionné,

Avec une histoire personnelle le définissant par identité.

Bref, un « Moi » pilote et organisme mélangé,

Auteur de ses choix comme de ses pensées,

Et portant de cela l’entière responsabilité.

Ce « Moi » ainsi décrit est-il l’exacte vérité ?

 Nous sommes Cela, contenu dans un plus grand aspect

Qui a été souvent abordé, expliqué et nommé « Etreté ».

L’essence même de qui nous sommes en réalité,

Un espace, un silence, un amour que rien ne peut altérer

A l’image de l’océan ou du ciel, souvent comparés.

Rien à chercher, tout est déjà là, tout est parfait.

Et maintenant, comment d’ « Etre » s’approcher,

Comment libérer cette croyance de séparation avérée ?

Avec une loupe ou un microscope regardez,

Pour rendre encore plus clair ce qui est observé,

Plongez encore et encore dans votre intériorité,

Et voyez que « comme si… » vous agissez.

Vous êtes là, présent, peut-être par les mots touchés,

Pouvez-vous, ne plus « Etre » là maintenant, essayez !

Voyez-le simplement, ce constat acceptez,

Impossible de cesser d’ « Etre », c’est un fait.

Et le regard vers l’intérieur peut alors se tourner

Pour respirer et demeurer en tant que cela qui ne peut s’arrêter.

Qu’il en soit ainsi fait

Observez que dire « oui » ou « ok » à Ce Qui Est

Est tel un passage, une porte d’entrée

Au lâcher prise, les prémisses pour accepter

Ce que la vie vous présente à expérimenter.

De nombreuses fois cela a été répété

Durant l’année, pour vous faire passer un palier.

Aujourd’hui, descendre dans votre cœur sacré

Est la voie directe à emprunter

Pour rester ancrer, ne point vaciller

Quand les tempêtes émotionnelles sont levées.

Oui, votre bateau intérieur sera chahuté

Mais il ne pourra chavirer ni couler.

Alors puissiez-vous en ces temps incarnés,

Prendre quelques instants, plusieurs fois par journée,

Pour vous « détendre », et par l’intention posée,

Observer ce qui est en vous touché.

Des blessures, des émotions, des impacts oubliés,

Referont surface pour être éclairés.

Les recevoir, sans les « gronder » d’encore se manifester,

Alors que votre souhait était la paix, la tranquillité ;

Et telle une « mère » envers son enfant chagriné,

Ouvrir vos bras réconfortants en premier.

Ainsi, accueillez, sans un mot prononcer,

Ce chagrin, cette souffrance qui peinent à remonter.

Depuis votre cœur, doucement les câliner,

Pour les rassurer, quelles que soient leur intensité,

Leur durée ou leur modalité, cela sera totalement accepté.

L’absence de jugements, d’attentes, de résultats espérés,

Permettra alors à ces tensions cristallisées,

De profondément se relâcher pour se libérer.

Qu’il en soit ainsi fait

Comment vivre dans la corporalité

Un mal-être, un inconfort, un état déstabilisé,

En imputant l’entière responsabilité,

A un « autre », ses dires ou actes considérés

Comme intentionnels, voire délibérés :

Êtes-vous sûr que là réside la vérité ?

« C’est de sa faute si je suis mal en réalité » :

Combien de fois cette phrase ou pensée

A été prononcée ou a émergé

Pensant ainsi la souffrance hors de soi évacuer.

Regardez si cela a, pour vous, fonctionné

Et si c’est de la douceur que vous vous êtes octroyés.

Accuser l’autre, le juger ou l’incriminer

A-t-il touché cet état émotionnel malmené,

Lui a-t-il permis de diminuer en intensité,

Quels effets concrets avez-vous observés ?

Les émotions sont hermétiques au langage de la psyché,

Cela génère un sentiment de ne pas être écouté.

Quand des propos provoquent en vous ces effets,

C’est une invitation personnelle à descendre dans votre intériorité

Pour rencontrer ce qui est encore blessé

Et qui a besoin maintenant d’être accueilli, écouté, embrassé.

Alors oui, évacuer cet inconfort, vite s'en débarrasser,

Est bien présent et des solutions rapides sont cherchées.

Aussi, ouvrir grands les bras, encore et encore, sans désespérer,

Accueillir l’inconfort, les émotions et les pensées associées,

Leur permettre de tournoyer, de follement danser,

Que la tête ne sait plus « à quel saint se vouer ».

Le calme revenu, il est temps dans le cœur aller

Pour doucement se poser et en soi écouter.

Qu’il en soit ainsi fait

Alors quel que soit le mot employé

Pour le Tout, la Conscience, le Divin désigner,

Acceptez que vous êtes déjà cela en réalité,

Et que vous vivez comme si vous l’avez oublié.

Au plus profond de vous ont été relégués

Ce trésor, cette puissance et cette vérité.

Certains vont cette pensée, idée accepter,

D’autres au contraire vont la réfuter, la nier,

Comme si un grand danger elle représentait.

Y adhérer alors que l’on ne l’a pas goutée,

Reste difficile pour l’humain incarné,

Qui a besoin de matérialité, de concret.

Prendre ses désirs pour de la réalité,

Ou des vessies pour des lanternes, autrement exprimé,

Montre la peur d’être, par les apparences, dupé,

Et vivre des conséquences que l’on ne pourrait gérer.

Observez que cette peur est en train de vous diriger,

Peur sans réalité, totalement imaginée.

Et pourtant dans les corps bien manifestée,

Un corps émotionnel aussitôt malmené

Et une corporalité qui répond en associé.

Comment alors ne pas douter de sa réalité ?

Regardez que le raisonnement est inapproprié,

Qu’il se heurte à la porte du « Oui, mais… ».

Et si, encore une fois, dans le cœur vous descendiez

Pour écouter le message que la peur a à délivrer,

Sans attentes ou idées présupposées,

Comme un « enfant » qui explore et qui ne sait

Ce que se cache derrière cette porte dérobée,

Prêt à être surpris, prêt à s’émerveiller.

Et l’écoute du « non savoir » est enfin touchée,

Ouvrant grand les portes aux opportunités,

Aux découvertes diverses et variées.

Et dans le cœur bienveillant, tout peut se révéler

A son rythme, selon son intensité

Car rien n’est jugé, tout est accepté.

Qu’il en soit ainsi fait