Elan de Partages

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Le 07 avril 2020

Les oiseaux continuent de chanter sans s’inquiéter,

Les fleurs s’épanouissent en toute beauté,

Ne serait-ce pas le signe amorcé permettant à l’humanité

Sur ses choix se réinterroger ?

Les réponses seront alors diverses et variées,

Et le défi consistera avec elles toutes, en Paix, cohabiter.

 

Un des freins majeurs à « ce qui est »

Est assurément la Peur, émotion ainsi nommée

Pour désigner tous les degrés, toutes les subtilités,

Tous les arguments aussi pour expliquer,

Donner du sens à ce que l’on dit ou fait,

Et qui détient souvent le pouvoir final de décider.

 

Différente de la survie, la Peur pourrait être considérée

Comme un enseignant, un grand maître d’université,

Car, la regarder fonctionner, l’approcher,

Livre des informations sur notre mode de pensées,

Sur nos ressentis encore fragilisés,

Sur les impacts dans notre corporalité.

 

Ces 3 « corps » sont intimement liés,

Offrant une parfaite porte d’entrée

A la Peur, lui permettant ainsi de s’immiscer

Et de venir, tel un prunier, nous secouer.

Alors « d’où vient la Peur », « par quoi est-elle alimentée »

Sont souvent des questionnements énoncés.

 

Une réponse directe, comme une « vérité »

Serait un nouvel enfermement, bien cimenté.

Alors est-il possible pour vous de constater

Que les interrogations mentales sont rarement source de paix,

Qu’elles provoquent des contractions, des tensions dans la corporalité,

Qu’elles nous plongent allègrement dans une machine à laver.

 

Que ce soit nos propres questions ou celles des autres projetées,

Elles nous amènent dans une position inconfortable, perturbée

Qui donne une envie urgente, celle de la quitter.

On peut dire alors que c’est ce refus d’insécurité

Qui demande à être vu, écouté et bien déposé,

Pour que la Sécurité puisse doucement se révéler.

 

Alors petit à petit, sans vouloir savoir ou chercher,

Au gré d’une respiration naturelle, non forcée,

Un mouvement se crée, une sorte de tranquillité,

Vient nous surprendre comme après un soupir plus appuyé.

Et c’est avec ravissement, un léger doigté,

Que l’on réalise que la Paix, la Sécurité ne nous ont jamais quittés.

 

 

 



07/04/2020
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