Elan de Partages

Elan de Partages

2020 - Avril


Le 30 avril 2020

Alors en ces jours encore vécus ou ressentis tourmentés,

Comment ne pas regarder « l’impuissance » en soi ainsi nommée.

Est-ce seulement la non-capacité à faire, à penser ?

Est-ce aussi cette impression, cette idée juste ou erronée,

D’avoir évalué ses forces et estimé que celles en opposé

Étaient supérieures en nombre ou qualité ?

 

Ce constat lui conférerait alors un rôle d’imminent danger

Qui attendrait en retour une réaction comme celle de ne pas se figer.

Si l’envie est d’agir, de ne pas rester les bras croisés,

Sans pour autant déterminer de quel côté se tourner,

Montre bien l’état pesant ou oppressant de cette difficulté,

Non pas par doutes ou absence de choix éclairés.

 

Les capacités intellectuelles sont ici malmenées,

Ne permettant pas d’entrevoir une issue pour s’échapper

Ou se sauver de ce rouleau compresseur qui menace de tout écraser.

L’impuissance est un aspect souvent méconnu ou ignoré

De la reconnaissance totale de l’inutilité

De la résistance sur des modèles anciens ainsi dupliqués.

 

C’est aussi le pas qui précède celui d’accepter ce qui est,

Car refuser de se sentir impuissant c’est refuser d’avancer.

Valider cette étape fondamentale guide vers des profondeurs insoupçonnées,

Que l’on pourrait au « fond du puits » assimiler ou comparer.

L’impuissance est vue comme une profonde désillusion de ce que l’on croyait,

Suivie d’une forme de « dépression » par laquelle on se sent comme laminé.

 

C’est ce genre de vide que l’on ressent entre l’état passé

D’un vécu qui ne convient plus, et celui dans lequel on n’est pas encore arrivé.

Ce point de « bascule » entre énergie et vie, en réalité

Est essentiel pour que les cinq marches de l’acceptation puissent se déployer.

« Se voir, s’accueillir, voir l’autre, accueillir l’autre » semble aisé à monter,

Pour enfin atteindre et goûter celle de « sans condition recevoir et donner ».

 

Alors en ces jours encore vécus ou ressentis tourmentés,

Puissiez-vous dans toute la douceur de votre être puiser,

Afin de recevoir, non pas comme des cadeaux empoisonnés,

Toutes ces émotions, tous ces ressentis restés accrochés

A cette locomotive « impuissance », tels des wagons étiquetés et tirés.

Alors la puissance de l’amour, de l’accueil vous sera donnée.

 

Comme un champ de conscience qui s’épanouit, fleurit, libéré

De croyances, illusions, certitudes, affirmations, bien mélangées

Et ainsi permettant au mouvement de la vie, cette énergie incarnée

Qui nous fait passer de la naissance à la mort à chaque instant manifesté.

Comme la respiration, avec l’inspir et l’expir en alterné,

Que ni l’un ni l’autre on ne peut indéfiniment arrêter.

 

 

 

 

 


30/04/2020
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Le 29 avril 2020

Alors en ce matin pluvieux, par la nature, apprécié,

Il est intéressant de voir ce qui vient émerger :

La cohorte de sentiments et d’émotions mêlés,

Autour d’un mot, d’un concept de nos propres « réalités »

Que véhicule celui de « mensonge » en particulier.

Pour beaucoup, seul le « vrai/faux » règne dans sa dualité.

 

Difficile alors de constater combien on est accroché

A la notion de vérité, comme rempart pour ne point se tromper,

Car il y aurait derrière culpabilité, ou responsabilité ainsi dévoilée.

Impensable également d’imaginer que l’on se soit laissé « berner »

Cela signifierait pour certains un manque d’intelligence avéré,

Un manque de discernement ou du moins un « esprit critique » non exercé.

 

Alors que se cache-t-il derrière le mensonge, comme idées ?

L’absence de propos perçue comme volontairement cachée ?

La déformation d’une réalité pour l’autre nuire ou tromper,

Ou tout simplement le prisme déformé de chacun ainsi personnalisé ?

Peu importe, la souffrance vient d’un « égo » qui s’est senti comme « attaqué »

Et donc mis en réaction pour sa défense assurer.

 

L’égo, ici nommé, est le gardien du monde des pensées,

Sur ses épaules reposent les fondations de croyances perçues comme  vraies ,

Alors pouvez-vous un seul instant, l’impact imaginer

Qu’un tel séisme, un tsunami ainsi provoqué

Lorsque l’une de ses croyances est touchée, et que tout peut alors s’écrouler ?

« Impossible » est pour lui un mot banni à jamais.

 

Et c’est bien au prix d’une grande souffrance qu’il va s’arc-bouter

Pour consolider, fortifier, préserver ce pour quoi il a, sa vie, donné.

Le mensonge est, pour lui, un « boulet » de canon par l’ennemi tiré,

Dans ses remparts, ses fortifications protégeant la personnalité.

Seule la riposte, la défense sont envisagées,

Car l’acceptation de ce qui est serait une défaite publiquement affichée.

 

Et pour honorer son rôle, il va alors se faire aider

Par les émotions, ainsi soulevées par ce tremblement non programmé.

De la colère au chagrin, de la révolte à l’agressivité,

De la perte de confiance à l’impuissance totale qui vient nous submerger,

Tout un « registre » émotionnel étendu va nous traverser,

Présentant encore une invitation d’aller en soi explorer, visiter.

 

Certains y répondront, tandis que d’autres choisiront vivant de s’emmurer,

Dans une croyance pour eux protectrice, ne plus faire confiance,  JAMAIS !

Alors regardez comment une information à tous donnée,

Chemine en chacun pour aller révéler, ce qui est dans la nécessité,

D’être vu, ou reconnu, ou embrassé, ou accepté, voire soigné.

Gratitude au boulet de canon, la reconstruction présentera une belle verticalité.

 

 

 

 

 


29/04/2020
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Le 28 avril 2020

Que cache encore derrière son dos ce nouvel horizon « non confiné » ?

Serait-ce d’autres peurs qui ne demanderaient qu’à se manifester ?

Serait-il alors nécessaire de toutes, une par une, les identifier ?

Ou bien cette ou ces peurs ne serait que l’arbre qui cache la forêt,

Un arbre si gros, si important, si obstruant, que telle une porte fermée

Devant nous il se présenterait, dans toute sa majestueuse beauté.

 

Alors, en soi, pourrait émerger toute une liste de ressentis bien étiquetés,

Car l’esprit a besoin de savoir, de connaître et de reconnaitre pour sa survie assurée,

Et s’il se heurte à une inconnue, alors il met en mouvement sa fonction de « chercher ».

Et dans quel état de surchauffe alors, lui-même, il se met

Avec cette obligation qu’il s’est choisie ou imposée, celle de trouver.

« Réussir », est l’ordre suprême à qui il a juré « fidélité ».

 

Ainsi, coûte que coûte, il va dans tous les sens œuvrer,

Afin cette devise toujours honorer, respecter, animer.

Ce serait une des façons pour lui de ne pas dévoiler

Ce qu’il considèrerait comme une faiblesse : sa vulnérabilité.

Alors au prix d’un masque quotidien à porter,

Il se doit sa force montrer, par tous les temps la prouver.

 

Être confronté à une situation, un contexte qu’il ne saurait classifier,

Est tout simplement insupportable, ingérable pour l’esprit ainsi formaté.

Alors il va de lui-même aller dans le passé fouiller,

Quels éléments ils pourraient alors en comparaison utiliser

Pour remplir sa mission, celle de donner un sens, d’expliquer, d’étiqueter.

Et c’est par ce chemin détourné, que d’autres émotions cachées vont pouvoir émerger.

 

En se remémorant une « histoire », celle qui a été racontée, ou par nous imaginée,

Peu importe, l’esprit a enfin trouvé un point sur lequel s’accrocher,

Et il fera tout, absolument tout pour ne pas le lâcher.

Il est même prêt à développer une autre peur, celle de son propre reflet.

Imaginez l’effet que cela vous a fait, quand enfant pour la 1ère fois vous avez grimacé

Devant un miroir, de voir combien votre visage pouvait se déformer.

 

Pour certains, l’état de confinement a été un havre de paix,

Un espace au début inconnu avec lequel on s’est vite familiarisé,

Car, de toute évidence, les stimuli extérieurs se sont raréfiés,

Et cela a allégé le train des émotions à gérer, à aiguiller sur le bon quai.

La « reprise » donne le coup de sifflet final, sans peur exagérée,

Elle montre qu’après la symbolique « mort » une renaissance apparait.

 

Voyez comment chacun, avec la même caisse à outils, à ses pieds, déposée,

Va alors différemment et de façon additionnelle ses talents exercer.

Ce qui, au début, a pu être « d’injuste » ressenti et ainsi qualifié,

Montre l’unique complémentarité pour une réalisation en toute équité.

Parfois, un jour comme aujourd’hui, on cesse de voir en tout l’adversité,

Pour se laisser toucher, et permettre au cœur de s’ouvrir pour être apaisé.

 

 

 

 


28/04/2020
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Le 27 avril 2020

Comme en boucle, elle est revenue ces temps derniers,

L’expression d’une crainte, pour ne pas le mot « peur » prononcer,

En lien avec la « reprise », la perspective affichée

De ne plus être confiné, qui équivaut pour certains, ne plus être protégé.

Comment gérer cette émotion à la vue des « autres » dans le non-respect

Des recommandations inlassablement répétées ?

 

L’autre serait alors perçu comme une potentielle menace en réalité,

Quelque chose sur laquelle on ne peut influer, voire contrôler,

Et cela vient en nous chercher la notion de « danger »,

Tout comme l’homme de Cro-Magnon qui, à la chasse, partait.

Cette peur de la vie ou celle de la mort, intimement liées,

Qu’on ne sait par quel bout, elle est à regarder.

 

La réflexion, l’analyse, la déduction, la projection, autant de capacités

Qui vont se mettre en action pour nous « sauver »,

Nous faire agir en pensant que là réside la clé,

La solution face à toutes ces « difficultés » comme un cachet !

Acceptez que le « mental » dans un 1er temps, ce rôle puisse jouer,

Il est là aussi pour, à sa manière, nous protéger.

 

Et ne pas oublier sa principale fonction, celle qu’il doit faire en priorité,

Pour permettre à l’humain d’être dans toutes ses potentialités,

Dans la justesse, la beauté, l’équilibre de sa verticalité,

C’est rester au service du cœur, le seul maître en vérité.

Alors que ces aptitudes soient délicatement retournées

Vers l’intériorité afin de l’assister dans ce regard à poser.

 

Il s’agit bien là de détecter ses propres certitudes, d’observer

Ces idées entre elles complètement entremêlées, cimentées

Pour donner l’illusion de la sécurité, la durabilité, la stabilité.

La certitude est fausse par nature, car totalement figée,

Et donc contraire au mouvement de la Vie incarnée.

Alors qu’en est-il de cette impression d’insécurité ?

 

Et si je vous disais que la « peur » c’est de l’amour déguisé ?

Ce serait une autre façon de dire ou d’aborder

Les deux côtés ou les deux aspects d’un questionnement ainsi posé,

Ou comment regarder l’invitation en nous de ce qui semble être ignoré.

Et si pour faire ce pas, la confiance est sollicitée,

Elle ne serait possible à déployer que si la 1ère place on s’est attribuée.

 

Car le processus de s’écouter, d’aller se rencontrer,

N’est pas aisé, sans être compliqué, il demande un peu de ténacité,

Car il se fait seul, par soi décidé, même si parfois on est accompagné.

Cette démarche pour aller vers l’essentiel de qui on est,

Nécessite amour et sagesse en équilibre parfait.

Tel un jardin potager, cet équilibre demande à être régulièrement cultivé.

 

 

 


27/04/2020
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Le 26 avril 2020

Quelle délicatesse, finesse il est possible de voir et de constater

Dans les différents aspects que prend le mot « nouveauté ».

Le début de ces temps confinés, de cette période estimée mouvementée,

Est venu, en beaucoup, agiter des ressentis et des « peurs » chercher,

Avec ces repères et cadres complètement diversifiés voire éclatés.

Comment à cela résister, comment ne pas trop s’inquiéter ?

 

Aujourd’hui alors que le mot « reprise » est souvent prononcé,

La nouveauté, sous un autre jour, semble s’être invitée

Sur d’autres registres, d’autres fréquences en vérité.

Certains ont pu, à ce changement de vie, contraints et forcés s’adapter

Alors que d’autres ont vu leurs souffrances exacerbées pour être révélées.

Comment faire face à cela, comment ne pas trop s’inquiéter ?

 

La fin d’un état pour en découvrir un autre différent, transformé

Pourra être pour quelques-uns comme une délivrance de tensions accumulées,

Avec le secret espoir d’une vie d’avant retrouver.

D’autres, ayant des aspirations d’un monde nouveau en projet,

Se retrouveront alors à des résistances ou incompréhensions confrontés.

Comment accueillir cela, comment ne pas trop s’inquiéter ?

 

Ce passage que l’on pressent « obligé », vient encore en nous « farfouiller »

Ce qui n’a pas pu encore se révéler, se dévoiler, librement s’exposer.

Voyez comme la vie attend pour nous présenter les différents « mets »

Qui nous tiennent en appétit de découvertes de notre intimité.

Bien sûr le choix peut être fait de tout rejeter comme accepter.

Comment embrasser cela, comment ne pas trop s’inquiéter ?

 

Si être attentif pour mettre de côté certaines croyances erronées,

L’être aussi, pour ne pas évacuer les émotions qui se seraient manifestées.

C’est ce contexte précis de « retour à la vie », celle que l’on connaissait,

Mais qui a, entre temps, tellement changé, évolué, été modifiée,

Que l’on se sent comme « aveuglé » par cet inconnu ainsi éclairé.

Comment oser sauter dans ce vide, comment ne pas trop s’inquiéter ?

 

Et si recevoir, accueillir dans l’antre de son cœur sacré,

Dans la fraîcheur de l’instant, à nos pieds, déposée,

Toutes ces différentes « inquiétudes » identifiées ou personnalisées

Pourrait permettre un déploiement subtil et unifié

Grâce à la reconnaissance et à l’amour enfin donné

A toutes ces parts de nous dans les oubliettes tombées.

 

D’un pas incertain, certains vont décider de continuer de marcher,

Tandis que d’autres attendront avec des battements de cœur en accéléré,

Ce que les premiers, les pionniers, les aventuriers

Vont découvrir et les expériences ramener,

Pour poser leur choix : immobilité ou avancée.

Et tout est juste vous le savez, la Vie ne saurait se tromper.

 

 

 

 


26/04/2020
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