Elan de Partages

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Le 28 avril 2020

Que cache encore derrière son dos ce nouvel horizon « non confiné » ?

Serait-ce d’autres peurs qui ne demanderaient qu’à se manifester ?

Serait-il alors nécessaire de toutes, une par une, les identifier ?

Ou bien cette ou ces peurs ne serait que l’arbre qui cache la forêt,

Un arbre si gros, si important, si obstruant, que telle une porte fermée

Devant nous il se présenterait, dans toute sa majestueuse beauté.

 

Alors, en soi, pourrait émerger toute une liste de ressentis bien étiquetés,

Car l’esprit a besoin de savoir, de connaître et de reconnaitre pour sa survie assurée,

Et s’il se heurte à une inconnue, alors il met en mouvement sa fonction de « chercher ».

Et dans quel état de surchauffe alors, lui-même, il se met

Avec cette obligation qu’il s’est choisie ou imposée, celle de trouver.

« Réussir », est l’ordre suprême à qui il a juré « fidélité ».

 

Ainsi, coûte que coûte, il va dans tous les sens œuvrer,

Afin cette devise toujours honorer, respecter, animer.

Ce serait une des façons pour lui de ne pas dévoiler

Ce qu’il considèrerait comme une faiblesse : sa vulnérabilité.

Alors au prix d’un masque quotidien à porter,

Il se doit sa force montrer, par tous les temps la prouver.

 

Être confronté à une situation, un contexte qu’il ne saurait classifier,

Est tout simplement insupportable, ingérable pour l’esprit ainsi formaté.

Alors il va de lui-même aller dans le passé fouiller,

Quels éléments ils pourraient alors en comparaison utiliser

Pour remplir sa mission, celle de donner un sens, d’expliquer, d’étiqueter.

Et c’est par ce chemin détourné, que d’autres émotions cachées vont pouvoir émerger.

 

En se remémorant une « histoire », celle qui a été racontée, ou par nous imaginée,

Peu importe, l’esprit a enfin trouvé un point sur lequel s’accrocher,

Et il fera tout, absolument tout pour ne pas le lâcher.

Il est même prêt à développer une autre peur, celle de son propre reflet.

Imaginez l’effet que cela vous a fait, quand enfant pour la 1ère fois vous avez grimacé

Devant un miroir, de voir combien votre visage pouvait se déformer.

 

Pour certains, l’état de confinement a été un havre de paix,

Un espace au début inconnu avec lequel on s’est vite familiarisé,

Car, de toute évidence, les stimuli extérieurs se sont raréfiés,

Et cela a allégé le train des émotions à gérer, à aiguiller sur le bon quai.

La « reprise » donne le coup de sifflet final, sans peur exagérée,

Elle montre qu’après la symbolique « mort » une renaissance apparait.

 

Voyez comment chacun, avec la même caisse à outils, à ses pieds, déposée,

Va alors différemment et de façon additionnelle ses talents exercer.

Ce qui, au début, a pu être « d’injuste » ressenti et ainsi qualifié,

Montre l’unique complémentarité pour une réalisation en toute équité.

Parfois, un jour comme aujourd’hui, on cesse de voir en tout l’adversité,

Pour se laisser toucher, et permettre au cœur de s’ouvrir pour être apaisé.

 

 

 

 



28/04/2020
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