Elan de Partages

Comment rester centré(e) ou être bien redressé(e),

Quand un tourbillon de questions stressantes et emmêlées

Se sont, brusquement dans ma tête, imposées

Alors qu’elles n’y étaient même pas invitées ?

Cette agitation mentale, puis émotionnelle pour terminer

Dans la corporalité, me laisse épuisé(e). 

Oh ! vivre cela est à ce point compliqué,

Et vouloir en sortir vous laisse totalement éreinté(e).

Et si l’épuisement venait de cette lutte acharnée, du rejet

De ce tourbillon ainsi par vous nommé,

Occultant par son mouvement emballé,

Une émotion, croyance ou pensée bien enracinée ?

Oui mais, impossible, dans ces moments-là, en moi regarder,

Alors comment ou quoi faire pour le calme retrouver ?

Les « outils » ou divers procédés utilisés,

Paraissent sans effet, d’une totale inefficacité.

Je me sens « étouffer », comme prêt(e) à me noyer,

Et surtout pas de propos comme quoi j’ai tout créé !

Tâche un peu ardue, très mal aisée, plutôt compliquée,

De favoriser une autre vision quand même les clés,

Par vous citées, ne souhaitent pas être reconnues et utilisées.

Regardez l’objectif « calme » que vous vous êtes fixé(e),

Et toute votre énergie pour l’atteindre ainsi déployée,

« Chercher à faire » démontre ici son impossibilité.

Alors, pourriez-vous peut-être vous inspirer,

Vous sachant abrité(e), du spectacle d’une mer démontée,

Projetant des vagues furieuses contre les rochers de la jetée,

Que rien ne semble pouvoir l’arrêter, l’apaiser.

Quand tout a été « exprimé », l’accalmie pointe le bout de son nez,

Et la mer retrouve son état naturel sans être altérée.

En vous, quelque chose reconnaît cette « beauté »

Perçue comme sauvage, brutale, totalement incontrôlée

Par ce déchainement des éléments ainsi manifesté,

Comme celle des eaux bleutées, d’écume parsemée,

Reflétant ainsi une tranquillité, une sérénité « récupérée ».

Ces deux aspects ne peuvent être séparés, dissociés

Car ils font partie intégrante de cette même Unité.

Vouloir, de l’un d’eux, se détacher, comme pour l’évacuer,

Pour, un « inconfort souffrant » ressenti, s’éviter

C’est soi-même, une partie de soi, s’amputer.

Détourner le regard, alors qu’un signal vient de se présenter,

Envoie simplement le message qu’il lui faudra continuer, insister

Jusqu’à, enfin, il puisse être entendu, écouté.

Pas de règles ou codes de moralité imposés, ou à observer,

Une invitation par vous-même à tester, à ressentir, à expérimenter

Pour que, ce qui est dit, énoncé, avec des mots ainsi cités,

Puisse doucement vous indiquer

Si cela « résonne ou raisonne » en vous, selon l’acceptabilité,

Qui sera à ce moment précis possible d’affirmer.

Et n’oubliez pas de respirer !