Le 20 Mai 2023
En ce matin du mois de mai,
La notion d’abondance et de pauvreté
Est apparue dans sa nudité,
Comme par jeu de hasard, un jeté de dés
Et le chiffre deux s’est révélé.
Accueillez simplement cette dualité,
Celle qui « comprend » par les opposés,
Celle qui appose une complémentarité,
Celle qui déteste les teintes nuancées,
Le choix ne pouvant qu’être entier.
Et le regard peut aussi autrement se poser,
En passant de la comparaison extérieure à son intériorité,
Et voir clairement combien l’abondance est une vérité
Sur une pauvreté décrétée, à laquelle on a adhéré.
Étiquettes ainsi posées ferment la porte à la légèreté.
L’absence de richesses, synonyme de pauvreté,
Tout comme la stérilité, la frugalité ou la rareté,
Vient des temps anciens, de la féodalité, de la royauté,
Quand peu avait beaucoup, et beaucoup rien en réalité.
Deux situations contraires identifiées et ainsi cataloguées.
Depuis, rien ne semble avoir changé ou évolué,
En apparence, dans le monde du manifesté.
Mais qu’en est-il dans l’antre de votre cœur sacré,
Dans cette expansion de conscience qu’a fait l’humanité,
Êtes-vous toujours au dénuement totalement identifié ?
En ce matin du mois de mai,
Le parfum de l’abondance est subtil et léger,
Comme pour chaque cellule vivante infuser,
Comme pour permettre à chacun de se révéler
Au travers de multiples facettes riches et colorées.
Qu’il en soit ainsi fait