Le 22 Mai 2023
Les beaux jours, l’approche de l’été,
Donnent des élans de joie, de légèreté,
Et cela vient alors, chez certains, pointer
Que par cet état ils ne sentent pas concernés.
C’est le contraire qu’ils sont en train d’expérimenter,
Un quotidien, dans lequel, ils sont prisonniers.
Pourquoi le bonheur est-il appréhendé
Comme un but à atteindre, une destinée,
Un « droit » à la naissance qui serait donné ?
Et son absence, du point de vue comparé,
Comme une injustice dans son humanité,
Et la souffrance devient alors une parenté.
Vous êtes assurément, en deux, coupés,
De la joie, totalement, séparés.
Vous partez en guerre contre un extérieur manifesté,
Nourrissant la frustration, la colère de ne pas y arriver,
Ou bien la honte, l’injustice, la culpabilité.
Alors acceptez de cesser le combat, les armes déposées.
Osez descendre au plus profond de votre intériorité,
Dans cet espace infini de votre cœur sacré.
Donnez de la place à cette « souffrance » enfin autorisée,
Pour qu’elle lâche toutes ses tensions comprimées.
Plongez dans votre océan de larmes salées,
Pour que le désespoir ouvre la porte de la liberté.
Les beaux jours, l’approche de l’été,
Donnent des élans de joie, de légèreté,
Et observer que des conditionnements sont encore attachés,
Pour maintenant oser faire un pas et décider
Qu’il est temps de, totalement, s’abandonner,
A la vie manifestée, à ce QUI EST.
Qu’il en soit ainsi fait
