Le 26 Mai 2023
Alors quel que soit le mot employé
Pour le Tout, la Conscience, le Divin désigner,
Acceptez que vous êtes déjà cela en réalité,
Et que vous vivez comme si vous l’avez oublié.
Au plus profond de vous ont été relégués
Ce trésor, cette puissance et cette vérité.
Certains vont cette pensée, idée accepter,
D’autres au contraire vont la réfuter, la nier,
Comme si un grand danger elle représentait.
Y adhérer alors que l’on ne l’a pas goutée,
Reste difficile pour l’humain incarné,
Qui a besoin de matérialité, de concret.
Prendre ses désirs pour de la réalité,
Ou des vessies pour des lanternes, autrement exprimé,
Montre la peur d’être, par les apparences, dupé,
Et vivre des conséquences que l’on ne pourrait gérer.
Observez que cette peur est en train de vous diriger,
Peur sans réalité, totalement imaginée.
Et pourtant dans les corps bien manifestée,
Un corps émotionnel aussitôt malmené
Et une corporalité qui répond en associé.
Comment alors ne pas douter de sa réalité ?
Regardez que le raisonnement est inapproprié,
Qu’il se heurte à la porte du « Oui, mais… ».
Et si, encore une fois, dans le cœur vous descendiez
Pour écouter le message que la peur a à délivrer,
Sans attentes ou idées présupposées,
Comme un « enfant » qui explore et qui ne sait
Ce que se cache derrière cette porte dérobée,
Prêt à être surpris, prêt à s’émerveiller.
Et l’écoute du « non savoir » est enfin touchée,
Ouvrant grand les portes aux opportunités,
Aux découvertes diverses et variées.
Et dans le cœur bienveillant, tout peut se révéler
A son rythme, selon son intensité
Car rien n’est jugé, tout est accepté.
Qu’il en soit ainsi fait